Alors la douleur s'empara de moi,
Amer bataille, par un corps meurtri, luttant depuis des mois.
La douleur lançait, au plus profond de mon être,
M'étouffant, à chaque instant, corps traitre...
Percevrais-je, rien qu'un instant, le rouge profond de mon sang coulé,
Est-ce cela, déjà, le goût, dans ma bouche assoiffée,
Le goût amer, comme une orange, comme l'an passé...
Souvenirs, plus douloureux encore que la douleur, souvenir d'une vie éxistée...
Douleur, encore douleur, me tire du sursis du sommeil,
Un rayon de soleil perce à travers les rideaux sombres, soleil,
C'est étrange d'oublier et de sentir si cher
A son cœur, ce que l'on considérait comme acquis, un peu d'air...
Douleur, toujours, chevillée au corps, abandon,
Rage de l'impuissance, face à elle, démission
Mal intérieur, couteau aiguisé au dedans,
Sombre et pervers, remuant...
Et puis la vie m'a laissé un sursis,
Curieux effet que se sentir mort et de retrouver la vie,
Comme une bonne amie que la présence enchante,
Profite, me dis-je, de ce renouveau d'âme vivante....
anneau2fer
Dans la bataille de l'homme et du monde; ce n'est pas le monde qui commence...(Gaston Bachelard)
Mardi 17 mars 2009 à 22:19
Lundi 29 décembre 2008 à 14:13
C'est toujours me promenant dans d'obscure vallées,
Magnifique Aigle, qu'elle vient m'emmener,
Dans les hauts sommets de l'espoir,
de la joie, de la paix, de la gloire...
En faire briller mes yeux,
Peu habitués a la lumière de ces cieux...
Métamorphose ignoble, de l'aigle royale ,
une noire harpie si sale,
Me lache à travers les nuages,
Cruelle chute, falaise abrupte...
le cœur écorché,Nouvelle errance
Rencontrerais-je un jour une qui me hissera en haut...
Magnifique Aigle, qu'elle vient m'emmener,
Dans les hauts sommets de l'espoir,
de la joie, de la paix, de la gloire...
En faire briller mes yeux,
Peu habitués a la lumière de ces cieux...
Métamorphose ignoble, de l'aigle royale ,
une noire harpie si sale,
Me lache à travers les nuages,
Cruelle chute, falaise abrupte...
le cœur écorché,Nouvelle errance
Rencontrerais-je un jour une qui me hissera en haut...